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AGEEM 4402

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8 mai 2008

le mercredi conté

Nous nous sommes retrouvées

Mercredi 07 mai
autour de Mamadou Sall
conteur Mauritanien.
Des contes drôles
qui bousculent
qui obligent à réfléchir...

N'hésitez pas à le contacter
si vous souhaitez une animation conte
pour votre section.

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Mamadou en compagnie d'une partie du bureau
et du CA de notre section

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à bientôt

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24 avril 2008

Animation du 7 mai 2008

Mercredi matin 07 mai 2008

Randonnée contée

animée par
5_picture1

Mamadou SALL
conteur mauritanien

Les documents et photos présentés sont extraits de son site que nous vous invitons à découvrir.
Le piroguier du désert :
http://mamadou.sall.monsite.wanadoo.fr/index.jhtml

"Mamadou Sall, conteur, vient en France pour nous faire découvrir la Mauritanie dans sa diversité : du désert au fleuve, du fleuve à l’océan, de l’océan à la savane !
Il partage avec le public les histoires qu’il a entendues dans son enfance, fils d’un père d’origine Halpoular et d’une mère Wolof, ou qu’il recueille auprès des personnes âgées, et qu’il édite aussi maintenant - dans un souci de conservation du patrimoine oral de son pays.
Sa gestuelle élégante accompagne les aventures des personnages humains et animaux, graves ou drôles, les rythmes et chants les ponctuent, les ritournelles en wolof éveillent l’attention des spectateurs."

écoutez sa voix sur le site :
http://www.conte-moi.net/liste_contes.php?recherche_pays=Mauritanie

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Cette animation est ouverte à toutes et à tous,
adhérents et non-adhérents.
Les enfants à partir de 5-6ans sont les bienvenus.

Rendez-vous :9h30 au plus tard, en haut de la plage de Mr Hulot à Saint-Marc, près du canon, à l'entrée du chemin côtier.Retour : 12 h00.
Parcours : chemin côtier, de St-Marc à la Pointe de Chemoulin. 3 arrêts sont prévus pour les contes.
Intempéries :
en cas de pluie, vent excessif...une matinée Contes sera proposée aux mêmes heures dans la salle polyvalente de l'école Brossolette à st-Nazaire.
Prévoir : sac plastique pour s'assoir éventuellement, goûter si besoin,eau, appareil photo...

Vous pourrez retrouver les contes de Mamadou Sall dans les différents ouvrages qu'il a publié :

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Venez nombreuses et nombreux
.

24 avril 2008

Dernières nouvelles

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L’AGEEM sera sur Radio France Internationale
jeudi 1 mai (de 19h15 à 19h30)
dans un débat qui opposera
Lucile Barberis à Julien Dazay sur le thème
“Faut-il fermer les maternelles ?”.

Si vous ne pouvez pas être au rendez-vous, vous pourrez tout de même écouter ce débat pendant une semaine, directement sur internet, à l’adresse :
http://www.rfi.fr/radiofr/emissions/083/accueil_121.asp

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Le blog de l'AGEEM national
est ouvert :

http://blog.ageem.fr/

17 mars 2008

Pour réfléchir à la consultation

Nous vous indiquons ci-dessous quelques liens où vous trouverez des documents, des articles et des contributions de chercheurs et de didacticiens qui peuvent nous aider à réfléchir ensemble en vue de la consultation sur les nouveaux programmes:

L'analyse du café pédagogique :
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/90_programmes_analysePP.aspx

Le point de vue de Roland Goigoux :
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/programmes_goigoux.aspx

Le point de vue de R. Charnay :
http://www.snuipp.fr/spip.php?article5349

Le point de vue de Sylvie Plane :
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/programmes_Plane.aspx

Enfin, nous vous copions l'intégralité du texte co-signé par 19 organisations et associations dont la notre. Vous y trouverez d'autres liens utiles :

Consultation sur le projet de programme 

ARGUMENTAIRE UNITAIRE

Le 28 février dernier, 19 organisations se réunissent et décident d’écrire un texte commun sur le projet de  programme du primaire : AFEF, AGEEM, AIRDF, CEMEA, CRAP, FCPE, FOEVEN, Francas, GFEN, ICEM, JPA, Ligue de l’enseignement et USEP, OCCE, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SI.EN-UNSA Education, SNUipp-FSU, SNPI-FSU.

Le travail commun d’explicitation a continué et nous vous présentons un argumentaire qui s’adresse à tous ceux qui se réuniront pour donner leur avis sur le projet de programme. 

Consultation: les dés sont-ils pipés? 

Les nouveaux programmes ont été présentés dans le BO du 20 février 2008. Le 28 février, le ministère  écrivait aux recteurs et inspecteurs d’Académie afin d’organiser une demi-journée libérée de consultation dans les écoles avant le 29 mars, les synthèses devant aboutir au ministère avant le 5 avril ! Au mois de septembre 2007, le ministre avait produit une note d’orientation annonçant une réforme sans préciser le calendrier. La durée de la concertation – obligatoire selon la loi – est finalement bien courte ! 

Deux innovations  méritent d’être soulignées: 

-          Une consultation parallèle ouverte sur le site du ministère sur la réforme des programmes, dont la gestion est confiée à la société OpinionWay. Chacun peut écrire ce qu’il veut plusieurs fois et ne peut ni vérifier ni valider les choix faits. Quelle utilisation en sera faite ? 

-          Une organisation systématique du questionnement des enseignants des écoles 

l        Des questions ouvertes difficilement synthétisables dans un délai court (« Avez-vous des remarques ou suggestions ? »)

l        Des questions ciblées sur la « clarté des projets de programmes » ou la « précision des projets de progression ». Mais il n’y a aucune question sur la cohérence des programmes, la pertinence des notions, les modalités d’évaluation. Et ce n’est pas parce qu’une notion est claire ou précise que le sens en est forcément compris par tous, y compris les parents…

l        La confusion des représentations entre découpage disciplinaire et catégories du socle commun n'aide pas à la réponse.

Bref, un texte dont la rédaction est largement aboutie, sans que le ministère dise avec qui il a été écrit, mais dont il faudra bien discuter dans chaque école pour savoir comment le mettre en œuvre… 

24 heures chrono ! 

On alourdit les programmes, on relève le niveau d’exigences et on diminue le temps d’enseignement, telle semble être la philosophie de ce projet de programmes. En français et en maths, les connaissances visées en fin de cycle 3 sont semblables à celle attendues en fin de classe de 5ème. Et pour couronner le tout, on ajoute de nouvelles matières, l’éducation au développement durable, l’histoire de l’art, on apprend une LVE dès le CP et on renforce l’horaire d’EPS.   Bref, on garde tout, on compartimente, on morcelle en disciplines et sous-disciplines et on diminue le temps pour faire ce travail. Entre les dix heures de français, les cinq heures de mathématiques, les quatre heures de sport et l’heure et demie de langue vivante, que restera-t-il à la « culture humaniste » ? Aux sciences ? A l’éducation artistique ? 

3h30 en cycle 2 (contre 6 heures auparavant) et 5h30 au cycle 3 (contre 9h30 auparavant). Ne cherchez pas ces informations dans une quelconque grille horaire, le ministère n’a pas jugé utile d’en publier une, ou peut-être n’a-t-il pas osé le faire. Nos calculs reposent donc sur le décryptage de différents propos tenus à Périgueux ou ailleurs par le Ministre de l’Education. Drôle de méthode pour un Ministre qui veut réhabiliter le calcul mental et la maîtrise des techniques opératoires dès le plus jeune âge ! 

Quels savoirs pour quels citoyens ? 

Le projet de programme repose sur une conception étroite et réductrice des savoirs. La centration sur le français, les maths et l’EPS en élémentaire, le vocabulaire et l’étude des sons en maternelle, réduit les apprentissages à des visées étroitement utilitaires sans permettre l’ouverture culturelle sur d’autres horizons, nécessaires au développement de chacun. L’appauvrissement des programmes s'accompagne d’apprentissages inadaptés à l’âge des élèves, d’autant plus prématurés qu’ils ne font pas l’objet d’une élaboration. Ces logiques à l’oeuvre ne peuvent que renforcer l’échec scolaire des élèves issus des milieux populaires. L’activité intellectuelle des élèves n’est pas convoquée. Comment pourront-ils apprendre ce qu’ils ne comprennent pas ? Où sont les exigences annoncées d’invention, d’imagination, d’esprit d’initiative quand le poids est mis à ce point sur la mémorisation réduite à une mécanique qui ne peut qu’entraîner à ânonner ou à bachoter ? Il ne peut y avoir d’apprentissages sans élaboration des connaissances, sans participation active des élèves : on ne peut s’entraîner que sur ce qui est appris et on ne peut avoir envie d’apprendre que lorsque la curiosité est mise en éveil. Ce qui suppose de restituer aux savoirs leurs raisons d’être, leurs significations. Mais c’est une docilisation des comportements,  une soumission des esprits qui est promue. En tournant le dos à sa mission, l’école qui nous est proposée est une école qui renonce à l’ambition pour tous de l’accès à une culture commune. 

Une conception réductrice de l’enfant/élève 

Le choix d’une terminologie à l’ancienne : l’instruction avec la rédaction, la mémorisation, les règles, la morale… n’est pas anodin. Il enterre les visées d’une émancipation de l’enfant et d’une compréhension du  monde que l’éducation porte.

A la lecture des programmes on comprend que l’enfant devra revêtir son costume d’élève obéissant et passif, pour écouter et répondre aux questions, mémoriser et s’exercer sur les  « connaissances et compétences (qui) s’acquièrent par l’entraînement » (p32). Pas de temps consacré aux  discussions et aux échanges qui rendent vivants les savoirs. On est loin de l’enfant acteur de ses apprentissages, confrontés à des situations-problèmes, à la recherche et au tâtonnement. L’élève ne construit plus ses savoirs, l’enseignant technicise ses apprentissages. L’élève décrit, apprend et récite, non pas pour penser le monde mais pour avoir de bonnes notes pour faire évaluer sa performance. Le travail sera de plus en plus individuel, soumis à la seule transmission de l’enseignant et de moins en moins individualisé dans un collectif. Quid du collectif pourtant nécessaire à la construction des apprentissages, des savoirs et du vivre ensemble ?

Une certitude: le fossé se creusera davantage pour tous les enfants qui n’ont que l’école pour accéder à la culture. Ceux qui y resteront deux heures de plus feront le plein d’exercices alors qu’ils devraient profiter autant que les autres de l’offre familiale ou associative d’activités culturelles et sportives. 

Quant à ceux qui ne pourront pas revêtir ce costume d’élève obéissant et docile, il reviendra à eux et à leur famille d’entreprendre des soins et des rééducations.

La modification significative de la posture d’enfant/ élève entraîne au passage le renoncement au concept d’éducation globale, elle attribue aux enseignants les savoirs « académiques », aux animateurs/éducateurs les savoir-faire et aux parents les savoir-être! C’est penser les lieux d’éducation que sont l’école, les loisirs et la famille, étanches les uns aux autres.

Polyvalence ou bivalence ? 

Tout un chacun, experts, parents, s’accorde à dire qu’une des grandes forces de l’Ecole Primaire c’est la polyvalence de ses maîtres. Polyvalence n’est pas omniscience. Néanmoins celle- a l’immense mérite de permettre à l’enseignant de connaître l’enfant dans différentes situations d’apprentissage et de pouvoir enseigner de manière cohérente et transversale, dans le cadre d’une pédagogie de projets, les différentes matières du programme, évitant ainsi un trop grand saucissonnage disciplinaire. Or ces nouveaux programmes centrent sur le français et les mathématiques l’essentiel du temps scolaire en en faisant une priorité absolue. Cette prééminence aura pour effet mécanique de rejeter sur les marges des vingt-quatre heures de classe - voire à l’extérieur de l’Ecole par l’intermédiaire de l’accompagnement éducatif - les autres matières également importantes pour la réussite de tous les élèves. Les nouveaux programmes qui nous sont présentés vont de fait transformer le métier d’enseignant du premier degré. De professeurs polyvalents, les enseignants vont devenir des sortes de professeurs bivalents français-mathématiques. Même si chacun peut reconnaître l’importance de ces deux matières, la découverte du Monde par l’enfant ainsi que l’univers professionnel des Maîtres ne peuvent se limiter à cela. Il y a derrière ce projet une idéologie par trop utilitariste et mécaniste du rôle de l’Ecole dans la formation de l’élève. 

Du côté de l'école maternelle 

Le regard porté sur l’enfant a changé ; son accueil et sa maturation psychologique et affective  sont occultés. Nous regrettons une centration totale et quasi exclusive sur l’élève. Le domaine d’activités « vivre ensemble » est remplacé par « devenir élève » comme si la prise en charge de ces écoliers en tant que jeunes enfants n’était plus un objectif prioritaire.

Les finalités posées à l’école maternelle dans ce texte : «permettre à l’enfant de devenir autonome pour s’approprier les connaissances afin de réussir les apprentissages fondamentaux » marquent un changement complet de perspective si on les compare aux termes des programmes de 2002 : « l’objectif de l’école maternelle est de permettre une première expérience scolaire réussie ». Elles rendent l’école maternelle très sélective et réductrice. Quel enfant sera reconnu dans cette école ?

L’évaluation devient exclusivement sommative. Elle est présentée comme « outil de comparaison des effets des pratiques pédagogiques, outil de mesure des résultats des écoles » et donc de leur classement. Cela ne correspond pas aux pratiques de l’école maternelle : quels effets sur les apprentissages ?

La scolarisation des enfants de 2 à 3 ans disparaît comme le mot « accueil ». La scolarisation des tout-petits jusqu’ici prioritaire dans les quartiers difficiles est-elle abandonnée ?

Quelle ambition est retenue pour l’école maternelle française et pour les enfants qui lui sont confiés ? Tous les enfants auront-ils encore leur place tels qu’ils sont dans notre école maternelle ? 

De la récitation à la rédaction, le retour au morcellement et à l’isolement du français

Des horaires moins amples dans les nouveaux programmes Le discours sur les horaires veut faire croire à une augmentation du temps accordé au français dans les nouveaux programmes, alors qu’en fait ce temps est réduit, car la part du français travaillée dans le cadre de la transversalité disparaît. Et en perdant son lien avec les autres domaines travaillés à l’école, le français perd de son importance et de son sens pour les élèves. 

Des activités plus cloisonnées et plus mécaniques Dans les nouveaux programmes, le français cesse d’être le domaine du lire – écrire – parler, et devient une collection d’activités disjointes, avec une compartimentation entre elles, de la maternelle au cycle 3. Les exercices privilégiés sont ceux qui sont les plus mécaniques – il s’agit d’appliquer des règles, de répéter, de reproduire – tandis que les activités qui demandent des efforts, de la réflexion et de l’intelligence sont à peine évoquées par les programmes. 

L’importance accordée au vocabulaire, à la grammaire et à l’orthographe répond à un besoin, mais les contenus envisagés ne permettent pas de développer des compétences en écriture et en lecture  car ils ne s’intéressent qu’à la maîtrise de savoirs ponctuels. Les problèmes de cohérence que posent les écrits produits par les élèves ne risquent pas d’être résolus ainsi. Et ce n’est pas, comme le proposent les nouveaux programmes, en renonçant à essayer de comprendre d’où viennent les erreurs des élèves en orthographe ou en production d’écrit que l’enseignement deviendra plus efficace, bien au contraire. 

Et encore une fois, la simplification de l’orthographe – officielle depuis 1990 !- passe à la trappe. 

Des compétences visées plus limitées. De la maternelle au CM2, les programmes mettent l’accent sur la réception passive de la parole, sur la reproduction de routines et non sur les capacités de compréhension et d’expression orales et écrites qu’il faudrait pourtant développer. 

Mathématiques : trop et trop tôt 

Les projets de programmes en mathématiques tournent le dos aux évolutions nécessaires mais aussi aux pratiques des enseignants, tout en niant les apports de la recherche en didactique des mathématiques des dernières décennies. 

l        Ils ne répondent pas aux enseignements des évaluations internationales. Pour ces dernières, les élèves français sont moins habiles que les autres élèves pour résoudre les problèmes de la vie courante, et pour transférer les connaissances qu'ils ont acquises vers des situations inconnues. En reléguant la résolution de problèmes au rang d'application de techniques préalablement acquises, ils font le contraire de ce qui serait nécessaire. 

l        Ils avancent, bien trop précocement, les standards d'acquisition de notions, en particulier les opérations posées. L'insistance sur la technique des 4 opérations posées (soustraction en fin de CP, division par 2 et 5 en fin de CE1, opérations sur les décimaux en fin de cycle 3), impose pour les élèves les plus fragiles des heures d'entraînement fastidieux, et pour tous, une diminution du temps passé à l'acquisition des différents sens des opérations, et à la familiarisation avec les situations auxquelles ces opérations répondent. De plus, cette précocité s'avère nuisible à l'acquisition des compétences en calcul mental. 

l        La surcharge du programme, qui prévaut aussi en mesures et géométrie au cycle 3, s'accompagne d'une légère diminution d'horaire (de 5h30 à 5 h). Cet alourdissement est contradictoire avec la volonté affichée d'augmenter les temps nécessaires de systématisation et de stabilisation. 

Évaluations : changement de cap

Les évaluations, jusque là outil d'aide au repérage et à la remédiation dans l'acquisition des apprentissages, opèrent un net changement de logique. Placées en CE1 et CM2, classes charnières en référence au socle commun, elles devront, en milieu d'année, valider l'acquisition de compétences en français et en maths. Les annonces de rendre publiques les résultats des évaluations, école par école, et dans un contexte où il est question de supprimer la carte scolaire, inquiètent, par le risque d'une mise en concurrence des écoles dont personne ne voit en quoi elle favoriserait une meilleure réussite des élèves. Au plan des contenus, les programmes, couplés aux évaluations qui accentuent l'importance des maths et du français, complètent un dispositif qui minore, voire annule les autres disciplines, comme le champ de la transversalité. Les progressions qui accompagnent les programmes, même présentées comme « indicatives », prennent valeur d'indicateurs incontournables pour préparer les élèves aux évaluations. Ce contexte risque d'induire des pratiques de répétition mécanique, peu aptes à faire réussir tous les élèves, et déjà largement encouragées par les programmes.

Pour aller plus loin dans la réflexion 

Pour retrouver le texte initial de positionnement des 19 organisations : 

http://www.laligue.org/ligue/pages/llpp/2008/mars/llp060308.pdf 

Catherine Chabrun - 24h chrono, billet d’humeur 

www.icem-pedagogie-freinet.org/.../nl-educateur/les-numeros-en-preparation/187-le-corps/24-heures-chrono 

Eric Favey - Ecole Primaire : pas fondamentale… la réforme

http://www.laligue.org/ligue/pages/llpp/2008/fevrier/llp210208.pdf 

Rémi Brissiaud au sujet des mathématiques dans les nouveaux programmes

www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/programmes_Brissiaud.aspx 

Bernard Defrance - Instruction civique ? 

http://www.bernard-defrance.net/artic/index.php?textesperso=178 

Hubert Montagner réagit sur le rapport Bentolila sur la maternelle : 

http://probo.free.fr/textes_amis/rapport_bentolila_h_montagner.pdf 

En français, voir sur le site de l’AFEF, les contributions de Philippe Devaux et Viviane Youx : 

http://www.afef.org/blog/index.php?Primaire 

Entretien avec Philippe Meirieu : « Une fuite en avant » - Jacques Bernardin (GFEN) : « Retour au Ministère de l'Instruction publique? » - Mireille Brigaudiot, linguiste, IUFM de Versailles -Roland Charnay (chercheur en didactique des maths, membre du groupe d'experts pour les programmes 2002) : « les nouveaux programmes de mathématiques pour l'école primaire : une faute grave. » - Benoît Falaize, chargé d'études et de recherches à l'INRP : enseignement de l'histoire - Antoine Fetet, formateur à l'IUFM d'Epinal - Joëlle Gonthier, plasticienne, enseignante d'arts plastiques - Philippe Joutard, historien, président de la commission d'experts pour les programmes 2002 - Danièle Manesse, professeure de sciences du langage à Paris 3 - Erick Prairat, universitaire Nancy2 : « Les quatre pôles d'une éducation à la citoyenneté » - Jean-Michel Zakhartchouk (militant pédagogique des CRAP, enseignant et formateur d'enseignants) : « Les outils "fondamentaux" ne sont pas des fins en soi. »

http://www.snuipp.fr 

http://www.sgen-cfdt.org/actu/article1604.html 

http://www.se-unsa.org/page_cadres.php?id=40 

http://www.gfen.asso.fr/documentligne/programmes_08/dossierprog08.htm 

Les organisations signataires :

AFEF (Association Française des Enseignants de Français) - AGEEM (Association Générale des enseignants des Ecoles Maternelles publiques) - AIRDF (Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français) - CEMEA (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active) - CRAP (Cercles de Réflexion et d’Action Pédagogiques - Cahiers Pédagogiques) - FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves) - FOEVEN (Fédération des Oeuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale) - FRANCAS (Francs et Franches Camarades) - GFEN (Groupe Français pour l’Education Nouvelle) - ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne Pédagogie Freinet) - JPA (Jeunesse au Plein Air) - Ligue de l’enseignement et USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré) - OCCE (Office Central de la Coopération à l’Ecole) - SE-UNSA (Syndicat des Enseignants) - SGEN-CFDT (Syndicat Général de l’Education Nationale) - SI-EN-UNSA (Syndicat des inspecteurs de l’Education Nationale) - SNPI-FSU (Syndicat des personnels d’inspection de l’Education Nationale) - SNUipp-FSU (Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Ecoles)

15 mars 2008

Animation

Le mardi 11 mars, nous avons bricolé ensemble autour des albums de classe et des carnets de lecteurs à l'école maternelle Léon Blum.

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Merci Nelly !

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5 mars 2008

Dans ma valise...

Pour partir en voyage dans les coins jeux de la classe, les propositions d'une école présentées lors du congrès 2007 à Paris

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3 mars 2008

Rappel d'animation

Bonjour à toutes et à tous,

Nous vous rappelons que la prochaine animation AGEEM aura lieu le :

Mardi 11 mars 2008

école maternelle L. Blum

17h00-19h00

Scrapbooking à l'usage de la classe
album de classe,
carnet de lecteur,
anthologies...

Nous vous invitons à nous rejoindre. L'animation aura lieu dans la classe de Nelly CROIZON (la salle de jeux étant occupée par une association).

Vous aurez besoin d'un peu de matériel :

un cahier petit format
ciseaux, cutter, règle, colle
cartonnette ou bristol, papiers fantaisie
objets à coller : chutes de tissus, papiers, rubans, boutons...
photos, catalogues livres jeunesse, textes d'enfants, poèmes...
étiquettes, lettres découpées dans des journaux, des pubs...
et tout ce que vous souhaitez d'autre.

28 février 2008

22 février 2008 Première réaction de l’’AGEEM à

22 février 2008

Première réaction de l’’AGEEM à la parution des

« NOUVEAUX PROGRAMMES DE L’ECOLE PRIMAIRE »

L’association Générale des Enseignants des Ecoles Maternelles publiques  étudiera dans le détail  le projet de texte intitulé « Les nouveaux programmes de l’école primaire » soumis à consultation et fera part de son analyse détaillée de professionnels de terrain.

Toutefois, nous souhaitons, dès à présent  nous exprimer sur quelques points qui nous semblent déterminants :

-         Ces programmes proposent une nette évolution de l’école maternelle conséquence d’un changement de regard sur l’enfant. Ce « nouveau » regard occulte l’accueil de l’enfant et sa maturation psychologique et affective en se centrant de façon totale et quasi exclusive sur l’élève ; pour preuve : le domaine d’activités « vivre ensemble » disparaît au bénéfice de « devenir élève » comme si la prise en charge de ces élèves en tant que jeunes enfants n’était plus un objectif important.

-         Ce changement d’objectif est encore plus évident si l’on compare les finalités posées à l’école maternelle dans ce texte : «permettre à l’enfant de devenir autonome pour s’approprier les connaissances afin de réussir les apprentissages fondamentaux » et les termes des programmes de 2002 « l’objectif de l’école maternelle est de permettre une première expérience scolaire réussie »

Nos premières lectures nous révèlent un changement complet de perspective, l’école maternelle apparaissant à nos yeux très sélective et réductrice.

Quel enfant sera reconnu dans cette école ?

-         Autre rupture majeure : la disparition effective des cycles et l’apparition de son corolaire, des progressions annuelles.

-         Nous nous interrogeons également sur le changement de nature et de fonction de l’évaluation telle qu’elle est  évoquée dans le préambule des nouveaux programmes pour l’école primaire

L’évaluation devient sommative et doit permettre un bilan des acquis des élèves, elle est aussi « outil de comparaison des effets des pratiques pédagogiques, outil de mesure des résultats des écoles » donc de classement des écoles.

L’école maternelle est-elle concernée par cette mutation dans laquelle nous ne pouvons nous  reconnaître?

La scolarisation des enfants de 2 à 3 ans est rayée d’un trait de plume comme le mot «accueil» qui disparaît de ce texte. La fonction d’accueil de l’école maternelle disparaît-elle, la prise en charge des tout petits, jusqu’ici prioritaire dans les quartiers difficiles est-elle abandonnée ? Si oui quelle alternative sera envisagée ?

Tous ces points posent en fait la question de l’ambition retenue pour l’école maternelle française et pour  les enfants qui lui sont confiés ? Tous les enfants auront-ils encore leur place tels qu’ils sont dans notre école maternelle ?

-         Pour toutes ces raisons nous exprimons notre grand étonnement en l’absence de réactions et commentaires des médias et partenaires sur ces propositions concernant l’école maternelle. Tout se passe comme si ce texte était ressenti comme ne contenant ni proposition d’évolution, ni modification quant à ce premier niveau de l’école.

-         L’AGEEM jouera tout son rôle pour mettre en évidence en quoi ces programmes correspondent en fait à un important changement de perspectives vis-à-vis duquel elle exprime des craintes et des doutes.

Lucile Barberis – présidente nationale de l’AGEEM

06 72 78 86 20

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28 février 2008

Les positions de l'AGEEM : rapport Bentolila et nouveaux programmes

04/02/08

Le Conseil d’Administration National de l’Association Générale des Enseignants des Ecoles Maternelles publiques réuni à Paris le 29 janvier 2008 souhaite prendre position par rapport au texte intitulé : «La maternelle au front des inégalités linguistiques et sociales.» rédigé par Alain Bentolila et les membres de sa commission, rapport rendu public en décembre 2007.

Nous reconnaissons que les faits et évènements rapportés dans ce texte reflètent une certaine réalité de l’école maternelle française d’aujourd’hui lorsqu’elle ne joue pas pleinement son rôle, mais nous sommes profondément choqués par l’effet de généralisation abusivement utilisé et par le ton inadmissible développé tout au long de ces 38 pages.

Ce texte prend appui sur une connaissance très relative et limitée de la vie des écoles maternelles Il semble se construire sur des représentations et des interprétations dans lesquelles les membres de notre association ne peuvent se reconnaître.

Ce rapport porte ainsi le discrédit sur l’ensemble de la profession et cela est révoltant.

De plus, le regard porté sur les familles est généralement négatif, trop souvent déformé.

Nous relevons quelques expressions et idées que nous jugeons particulièrement contestables et inutilement blessantes.

-          La présentation de l’école maternelle comme le lieu « des illusions », « des productions joliment mises en scène », l’espace d’une « garderie déguisée » ou d’une « liberté mal maitrisée ».

-          Le refus de considérer que l’école maternelle est  d’abord fréquentée par des enfants qui vont progressivement devenir des élèves

-          l’affirmation que « l’école maternelle privilégie ce qui se voit, s’expose ….où le bien vivre a pris le pas sur le bien apprendre »

-          -l’opposition caricaturale et fausse entre temps éducatifs et temps d’apprentissages

-          le rapport des activités  au « thème » et l’ignorance du projet, de classe et d’école

-          la confusion entre trace écrite et apprentissage, efficacité et rentabilité

-          l’entêtement à parler de l’accueil et non de la scolarisation des enfants de 2 à 3 ans

-          le laisser penser que la présence des enfants de 2 à 3 ans à l’école maternelle est liée à l’évolution économique de la société alors que ce choix est celui de notre république depuis l’origine c'est-à-dire 1881

Ces exagérations, ces positionnements subjectifs et parcellaires desservent des analyses par ailleurs pertinentes sur lesquelles notre association est engagée depuis des années :

- la nécessaire unité de l’école maternelle française : classes de Petits, Moyens, Grands.

Cette entité correspond au cycle 1.

- l’importance du langage oral

- l’obligation de prendre en charge chaque enfant tel qu’il est

- l’importance d’une formation pointue qui donne toute sa place à la spécificité de la pédagogie de l’école maternelle.

Nous nous interrogeons sur les finalités de ce rapport.

Chercherait-on à nuire à l’école maternelle française ?

Lucile Barberis – 06 72 78 86 20

Présidente nationale et l’ensemble du Conseil d’Administration de l’Association Générale des Enseignants des Ecoles Maternelles publiques.

SSA54474

28 février 2008

Nos activités 2007-2008

Nous avons essayé de prendre en compte les contenus et les formes d'animations que vous souhaitiez pour cette année scolaire. En voici le calendrier. Certaines dates sont encore à déterminer.

La danse à l'école
par Françoise Adda
vendredi 1er février 2008
école maternelle BAYET
St-Nazaire

Scrapbooking à l'usage de la classe
album de classe,
carnet de lecteur,
anthologies...
mardi 11 mars 2008, 17h00
école maternelle L. Blum
ST-Nazaire

Construire et mutualiser
des jeux en mathématiques et en lecture
mardi 1er avril, 17h00

école maternelle Brossolette
St-Nazaire

Randonnée contée
un mercredi en mai
(à préciser)

Soirée des retraité(e)s
mardi 03 juin 2008
école maternelle Chateaubriand
St-Marc-sur-Mer
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SSA54354

Autoportraits présentés au sein d'ateliers
de sections au congrès de PARIS

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